KASHINK

KASHINK, une des rares filles très actives dans le mouvement street art/graffiti, est une personne atypique. Elle porte souvent une moustache et peint d’immenses personnages protéiformes aux yeux multiples, ou des têtes de mort à la mexicaine, le tout dans un style graphique très coloré, loin des références traditionnelles du graffiti féminin.Son travail, qui s’inspire à la fois du Pop Art de keith Haring, de l’illustration narrative, et de références de l’art contemporain telles que Gilbert et George, est à la fois très présent dans la rue et dans les galeries où elle expose régulièrement. Elle est de plus en plus sollicitée pour présenter ses œuvres à l’étranger (Canada, Etats unis, Europe) et peindre les murs de villes européennes, notamment Londres, Vienne, Ibiza, Bristol, Moscou, Berlin et Paris où elle vit. Récemment, elle a également peint d’immenses murs aux Etats-unis (San Francisco, Los Angeles).

KASHINK revendique une peinture engagée, partant du principe que peindre dans la rue permet de faire passer de vrais messages à grande échelle. Parmi les thématiques qui lui tiennent à cœur, on trouve des sujets tabous dans notre société, tels que l’homosexualité, la religion, la finitude… Fascinée par la nature humaine dans toute sa diversité et ses contradictions, elle met en scène ses personnages dans des situations inattendues. L’idée est de stimuler l’imagination du public, que chacun puisse inventer sa propre histoire. Son engagement militant l’a amenée à réaliser des fresques en faveur de l’égalité des droits au mariage pour les couples homosexuels ainsi que des œuvres pour Emmaüs et pour SOS Racisme.